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Chakra du Sexe – Gonade - Système endocrine

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Chakra du Sexe – Gonade - Système endocrine
Appareil génital féminin
       Une gonade est un organe destiné à la reproduction. C'est au niveau de ces organes que sont produites les cellules reproductrices :
 
-  mâles : les testicules où sont produits les spermatozoïdes
 
-  femelles : les ovaires où sont produits les ovules
 
       Avant la 7ème semaine du développement embryonnaire, les gonades sont indifférenciées
 
       Les gonades apparaissent chez l'embryon de 4 semaines sous forme d'une crête longitudinale bilatérale, la crête génitale (ou gonadique), due à la prolifération de l'épithélium cœlomique. Cette crête est située de chaque côté de la ligne médiane, entre le mésonéphros et le mésentère dorsal. Elle est dépourvue de cellules germinales jusqu'à la 6ème semaine du développement
 
            Les cellules germinales primordiales (gonocytes) apparaissent à un stade précoce et sont situées primitivement dans la paroi de la vésicule vitelline au voisinage de l'allantoïde. Elles migrent de façon active le long du mésentère dorsal de l'intestin postérieur en direction des crêtes génitales, dans lesquelles elles pénètrent à la 6ème semaine de développement. Les cellules germinales primitives ont une influence inductrice sur le développement de l'ovaire et du testicule.
 
        Peu avant l'arrivée des cellules primordiales dans la crête génitale, l'épithélium cœlomique prolifère et envahit le mésenchyme sous-jacent. Les cellules épithéliales se multiplient pour former les cordons sexuels primitifs, qui entourent progressivement les cellules germinales primordiales situées dans le mésenchyme. A ce stade du développement, il est impossible de distinguer la gonade mâle ou femelle, c'est le stade de gonade indifférenciée. Dans les deux sexes, ces cordons restent en connexion avec la surface épithéliale. Les gonades acquièrent leur caractère mâle ou femelle à partir de la 7ème semaine de gestation
 
        Si l'embryon est génétiquement mâle, il a une formule chromosomique XY. Sous l'influence du chromosome Y qui a un effet "testiculo-déterminant", les cordons sexuels primitifs continuent à proliférer pour former les cordons testiculaires (ou cordons médullaires). Vers le hile de la glande, les cordons se résolvent en un réseau de micro-cordons cellulaires, qui donneront naissance plus tard aux canalicules du rete testis. Ensuite, les cordons testiculaires perdent leur connexion avec l'épithélium superficiel. Ils sont séparés par l'albuginée,  tunique fibreuse dense, caractéristique du testicule.
 
        Lorsque l'embryon est génétiquement féminin, avec une formule chromosomique XX, les cordons sexuels primitifs se segmentent en amas cellulaires irréguliers, qui contiennent des îlots de gonocytes. Ceux-ci sont situés dans la région médullaire de l'ovaire et seront ensuite remplacés par un stroma vasculaire qui constitue la zone médullaire de l'ovaire. L'épithélium superficiel de la gonade femelle, contrairement à celui de la gonade mâle, reste épais et continue à proliférer. Il donne ainsi naissance à une seconde génération de cordons, les cordons sexuels corticaux  
 
        Initialement, les embryons des deux sexes possèdent deux systèmes pairs de conduits génitaux :
 
1.    les canaux de Wolf (ou canaux méso néphrotiques) constitueront la voie d'excrétion génitale principale mâle.
 
2.   les canaux de Müller (ou canaux paramésonéphrotiques) formeront le canal utérovaginal.
 
       Le développement et la différenciation des voies génitales sont soumis à l'influence des hormones sécrétées à partir des 7-8ème semaines de gestation.  Les cellules de Sertoli du testicule fœtal produisent une substance non stéroïdienne inhibitrice de l'appareil Müllerien (MIF : Mullerian Inhibiting Factor), qui entraîne la régression du canal paramésonéphrotique. Parallèlement à cette action inhibitrice, les cellules de Leydig du testicule sécrètent également de la testostérone qui se transforme dans les cellules des tissus cibles en dihydrotestostérone, sous l'effet de la 5-alpha-réductase. Les complexes récepteurs à la diydrotestostérone modulent la différenciation des organes génitaux externes. La différenciation Wolfienne est modulée par les complexes récepteurs à la testostérone.
 
       Le canal de Wolf constitue la voie d'excrétion génitale principale.     
 
       Au-dessous de l'abouchement des cônes efférents, il s'allonge considérablement, décrit de nombreuses circonvolutions qui vont former l'épididyme. Au niveau de la queue de l'épididyme, à l'émergence de la vésicule séminale, le canal de Wolf s'entoure d'une épaisse tunique musculaire et constitue le canal déférent. Au-delà de la vésicule séminale, il constitue le canal éjaculateur.
 
    La descente testiculaire est divisée en trois phases embryonnaires :
 
1.    intra-abdominale (1er au 7ème mois) : le gubernaculum s’élargit, entraînant le testicule vers la région inguinale.
 
2.   canaliculaire ou inguinale (7 au 8èmes mois)
 
3.   scrotale (8 au 9èmes mois) : le raccourcissement de la portion extra-abdominale du gubernaculum complète l'attraction du testicule dans le scrotum.
 
     Plusieurs facteurs contribuent à la descente testiculaire :
 
-      Le gubernaculum : il joue le rôle d'un tracteur et d'un guide.
 
-      La pression intra-abdominale: facilite la traversée du canal inguinal (phase canaliculaire).
 
-      Les facteurs hormonaux:
 
   i.  Inhibiteurs de l'appareil Müllerien (MIF) : auraient une action sur la phase intra-abdominale
 
  ii.   Androgènes : auraient une action sur les phases extra-abdominales.
 
     Les différentes phases impliquées dans la descente testiculaires sont donc influencées par des facteurs distincts :
 
        Dans cette deuxième phase, la testostérone agit apparemment indirectement via le système nerveux et le nerf génito-fémoral, qui innerve le gubernaculum et le scrotum. Un peptide, « Calcitonin gene-related peptide » (CGRP) a été identifié dans le nerf génito -fémoral et aurait une action de contrôle androgénique sur la descente testiculaire. Les androgènes causent la masculinisation du nerf génito -fémoral entre la 15ème et la 25ème semaine de gestation, et le nerf masculinisé contrôle la direction de migration du gubernaculum en relâchant le CGRP en périphérie
 
        Souvent, pour une raison inconnue, le testicule gauche descend plus bas que le droit.
 
Complications
 
     a) Hernie inguinale : Elle apparaît surtout comme une lésion associée : Le péritoine du bas abdomen descend normalement avec le testicule à travers le canal inguinal jusque dans le scrotum pour former la tunique vaginale. Cet étroit processus péritonéaux-vaginal se rétrécit habituellement et est comprimé par la musculature abdominale dans le canal inguinal, causant sa fermeture dans les premières semaines de vie. Lorsque le testicule est arrêté dans sa descente normale, les facteurs qui normalement causent la fermeture du processus péritonéaux-vaginal ne se produisent pas, entraînant la persistance du processus. Celui-ci peut rester suffisamment large pour résulter en une hernie inguinale. La plupart des auteurs indiquent l'incidence d'une hernie associée dans plus de 65 % des cas. Plus récemment (1999), Radmayr rapporte une incidence moindre de 26% de hernie inguinale due à un processus vaginal perméable, associée à une cryptorchidie.
 
     b) Torsion testiculaire : lorsqu' une torsion se produit sur un testicule cryptorchidie, le risque de perte de vitalité est plus élevé que sur un testicule normal, peut-être parce que la torsion se produit souvent sur un testicule adulte qui a déjà subi une dégénérescence maligne. Sur des testicules d'adultes cryptorchidies compliqués d'une torsion, 65% ont été retrouvés malins
 
     Traumatismes : favorisés par une situation superficielle, les ectopies périnéales sont particulièrement vulnérables.
 
     Troubles psychiques et esthétiques : ils n'existent pratiquement pas avant l'adolescence.
 
     Tumeur maligne : le risque de dégénérescence maligne reste un sujet controversé. Le risque de dégénérescence maligne varie en fonction de la position du testicule cryptorchidie. Un testicule intra-abdominal a 5 fois plus de risques de développer une tumeur maligne qu'un testicule inguinal ; le risque est d'autant plus élevé qu'une anomalie testiculaire est observée. Chez l'enfant, les tumeurs testiculaires sont très rares et leur développement sur une ectopie encore plus rare. Chez l'adulte, Gilbert et Hamilton rapportent une série de 7000 cas de tumeur testiculaire, dont 840 sur des testicules cryptorchidies (incidence de 12 %). Ils indiquent que le risque de néoplasme du testicule en cas d'ectopie serait multiplié par 40 ou 50. D'autres auteurs retiennent que le risque de tumeur est accru en cas d'ectopie, mais reste très faible (2 à 3 pour 100'000). Le type de tumeur rencontré est le plus souvent une séminome, qui constitue le 30 à 40 % des tumeurs testiculaires intra-scrotales, mais le 60 % des tumeurs des testicules cryptorchidies. Les autres tumeurs, térato-carcinome, carcinome embryonnaire et tératome de l'adulte sont également rencontrées, mais à moindre fréquence. L'âge moyen d'apparition des tumeurs est de 26 ans.
 
     Les raisons pour lesquelles une tumeur se développe plus fréquemment sur un testicule cryptorchidie qu'intra scrotal, sont classiquement l'atrophie, mais également l'environnement testiculaire altéré, une ischémie testiculaire ou un déséquilibre hormonal. Le risque de tumeur est favorisé par une ectopie haute intra-abdominale et il devient très grand si le caryotype est anormal. Le risque de malignité affecte également le testicule controlatéral en position intra-scrotale. Certains auteurs41 notent une incidence augmentée de tumeur dans le testicule controlatéral descendu chez des patients avec une cryptorchidie unilatérale. Environ 1/5ème des tumeurs testiculaires rapportées chez des patients cryptorchidies se développent sur le testicule intra-scrotal. Enfin, il est classique de souligner que le risque de dégénérescence n'est pas diminué par l'orchidopexie, mais ce n'est peut-être pas vrai en cas d'intervention très précoce  
 
     f) Stérilité : plusieurs raisons peuvent expliquer une stérilité.
 
     En règle générale, c'est la position anormale du testicule, où la température est plus élevée (35 à 37 ° dans l'abdomen) que dans le scrotum (33 °), qui est responsable de la dégénérescence des cellules germinales. Le testicule perd ainsi toute possibilité de spermatogenèse. L'effet de la température sur le testicule s'exerce à partir de la 2ème-3ème année d'âge, avec des changements dégénératifs progressifs et sévères, ce qui implique un traitement précoce avant la fin de la 2ème année. Moore et Oslund ont montré expérimentalement que la disparition des spermatogonies suite à la dégénérescence des cellules germinales était due à l'augmentation de la température à laquelle le testicule était soumis. Dans certains cas, il s'agit de lésions testiculaires primitives.
 
     A noter que les lésions sont d'autant plus importantes que le testicule est haut situé et qu'elles peuvent être prévenues par l'abaissement chirurgical
 
     Le testicule controlatéral peut également subir des lésions dégénératives induites par le testicule ectopique, peut-être par un mécanisme auto-immun : le testicule ectopique produirait des auto-anticorps. Ces lésions sont aussi réversibles par abaissement du testicule ectopique  
 
     L'infertilité a une incidence 6 fois plus élevée que la population générale pour les cryptorchidies bilatérales, ce qui correspond à environ 50% des patients. Après une cryptorchidie unilatérale, l'incidence est supérieure de 2 fois la norme par rapport à la population générale, ce qui correspond à environ 10% des patients atteints de cryptorchidie unilatérale
 
     L'hormonothérapie est un sujet très débattu, qu'il s'agisse des doses à utiliser, des risques possibles pour le testicule, des résultats et des indications. Elle entraînerait peut-être une amélioration de la fertilité.
 
     Le taux de succès du traitement hormonal dépend de la situation initiale du testicule : il augmente si le testicule est bas situé. En effet, plus le testicule cryptorchidie est haut situé, plus il a de risques d'être dysgénésique et moins l'hormonothérapie n'a de chance de réussir.
 
     Les testicules hauts situés représentent donc clairement une indication à la chirurgie.
 
     Chez la femme, les organes de la reproduction sont les ovaires (gonades), l’utérus avec ses trompes et le vagin.
Les cellules reproductrices appelées gamètes féminins ou ovocytes se développent dans les ovaires. Il y a deux ovaires, le droit et le gauche.
Les trompes sont des tubes très fins qui recueillent les ovocytes expulsés par les ovaires lors de l’ovulation. La rencontre de l’ovocyte avec le spermatozoïde se fait à l’intérieur des trompes. L’embryon ainsi formé migre à l’intérieur des trompes jusqu’à l’utérus où il va s’implanter.
 
     L’utérus est un organe creux, sa partie basse, plus étroite, constitue le col de l’utérus. Le col
est traversé par un canal, le canal cervical par lequel les spermatozoïdes émis lors du rapport sexuel remontent vers les trompes. Des petites glandes situées dans la paroi du col sécrètent un liquide visqueux appelé glaire cervicale qui favorise la sélection des spermatozoïdes mobiles. La glaire ne doit pas être trop épaisse sinon les spermatozoïdes ne peuvent pas la traverser. La glaire change de consistance au cours du cycle normal de la femme, sa qualité est influencée par les sécrétions hormonales. Elle ne se laisse traverser par les spermatozoïdes que quelques jours par mois, ceux pendant lesquels la fécondation a le plus de chances de se produire.
 
      Entre les tubes séminifères, il existe d’autres cellules regroupées en petits amas et dont le rôle est de sécréter des hormones mâles, la testostérone principalement. Il s’agit de substances qui, passant dans le sang, vont agir à distance sur d’autres tissus vivants, ou organes, pour faire apparaître les signes physiques distinctifs du sexe masculin : stature, pilosité, voix, etc.

       Le sperme n’est pas uniquement constitué de spermatozoïdes. Au fur et à mesure de leur transport dans l’épididyme et le canal déférent, diverses glandes y déversent leurs sécrétions : la prostate (unique) et les vésicules séminales (il y en a deux).

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